
Sujet de discussion : Quel avenir pour le journalisme en ligne en Afrique ?
D’abord, l’Internet est un outil de modernisation des méthodes de travail des journalistes et l’enthousiasme de ces derniers vis à vis des technologies de l’information et de la communication (TIC) traduit tout l’espoir qu’ils placent en elles. En effet, le cyber journalisme n’est pas encore une pratique courante des acteurs des médias africains, puisque la mise en ligne du journal n’est pas assurée par des journalistes formés à l’usage des TIC, mais par des informaticiens. Conséquences : l’actualisation du journal n’est pas toujours assurée, et quand elle l’est, le résultat est un « copier-coller » de la version imprimée (Exemple de seneweb), et il n’est pas rare de lire des légendes, sans illustrations, sur la version en ligne. Il y a manifestement un manque de ressources humaines qualifiées dans l’usage des TIC qu’il faudrait vite remédier d’autant que beaucoup de journaux sont sur la Toile, convaincus que cela augmente "leur visibilité, leur crédibilité, engendre des partenariats et permet de recueillir des annonces publicitaires". A mon humble avis, je pense que le journalisme en ligne en Afrique a un avenir mais doit quand même adapté à l’ère électronique que s’il dispose d’un minimum de savoir-faire dans ces domaines (bureautique, multimédia, podcast, outils collaboratifs…)
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