
Quand les pays « riches » sont atteints par la crise, les conséquences pour les pays en développement sont dramatiques : diminution des apports en blé et en riz, arrêt de la distribution de compléments alimentaires. Plus que jamais, les populations atteintes ne peuvent que tenter de trouver des solutions locales. A travers le monde, de nombreuses ONG encouragent l’agriculture dans les villages, creusent des puits, forment aux techniques maraîchères.
Pour nos gouvernants, la solution pour la faim serait de remplir les greniers pour ne pas rester dépendants des importations. Prenons l’exemple du Sénégal, après le plan REVA, la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA), dans un contexte international marqué par ces émeutes fût lancée par le Président de la République du Sénégal Abdoulaye Wade. Ce plan a pour objectif de contenir, laisse t-on entendre, l’inflation généralisée du prix du riz pour éviter aux sénégalais une situation difficile autrement dit mettre fin à la dépendance alimentaire au Sénégal. Le plan GOANA est présenté comme une solution contre la faim. Les initiateurs doivent retenir que la seule contribution valable et pérenne de nations développées réside dans la formation et l’apprentissage des populations qui acceptent de se prendre en main. En effet, l’agriculture occupe 60% de la population au Sénégal. A côté du secteur agricole, il y a aussi le secteur secondaire et le secteur tertiaire. Donc plus que de la main d’œuvre, c’est d’une politique agricole intelligente et adaptée que ce secteur a besoin. Lors du sommet de Copenhague tenu en décembre 2009, une grande partie des débats a tourné autour des émissions de gaz à effet de serre. Oubliant parfois que l’aide aux pays en développement passe aussi par la lutte contre les crises alimentaires.
Pour terminer, nous pouvons dire que la faim est toujours liée à la pauvreté. Cependant, l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dirigé par le Sénégalais Jacques Diouf doit toujours appuyer les pays en voie de développement pour lutter contre la faim dans le monde.
Bonjours Malick, je partage votre analyse sur la situation de la faim. C'est un phénomène qui est vréritablement lié à la pauvreté et l'agriculture semble être la clé de voute pour l'endiguer.
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