SENEGAL-EDUCATION Le déficit de dialogue entre les acteurs de l’école est l’un des obstacles au développement du système éducatif sénégalais, a souligné jeudi 15 juillet à Dakar le professeur Hady Guèye.
Membre du comité de rédaction d’un rapport consacré au système éducatif sénégalais intitulé ’’Sénégal : prestation efficace des services d’éducation", M.Guèye a aussi déploré l’usage qui est fait du budget consacré au secteur éducatif.
’’Les 40% du budget hors investissement consacré à l’éducation sont colossaux. C’est un problème dans le domaine de l’efficacité interne et externe, alors que le Sénégal est au même niveau que les pays qui consacrent 25% de leur budget (à ce secteur). Il y a un problème de traçabilité’’, a-t-il souligné lors de la présentation du rapport.
’’Les capacités institutionnelles et les ressources humaines du Conseil supérieur de l’éducation et de la formation (Consef) doivent être renforcées’’, a-t-il préconisé.
’’Le secteur de l’éducation occupe une place dans les priorités au Sénégal. Les effets de la mal gouvernance augmentent les distorsions’’, a dit Fatoumata Hane, professeur de sociologie à l’université publique de Ziguinchor (sud).
’’La mise sur pied d’organes de contrôle et l’existence de mécanismes et de cadres juridiques comme la Cour des comptes, l’Inspection générale d’Etat (IGE), la Commission nationale de lutte contre la non-transparence, la corruption et la concussion (CNLCC) doivent être favorisées’’, a estimé Mme Hane.
’’L’éducation est indispensable et fondamentale, a-t-elle rappelé. Elle permet de transmettre des valeurs comme l’intégrité’’.
Aussi a-t-elle dénoncé le ‘’non respect des procédures de passation des marchés et les fraudes sur les appels d’offres’’ dans le secteur éducatif.
’’La première mission de l’éducation, c’est la démocratisation de l’accès au savoir. La mal gouvernance favorise l’ignorance et la marginalisation’’, a-t-elle souligné.
Membre du comité de rédaction d’un rapport consacré au système éducatif sénégalais intitulé ’’Sénégal : prestation efficace des services d’éducation", M.Guèye a aussi déploré l’usage qui est fait du budget consacré au secteur éducatif.
’’Les 40% du budget hors investissement consacré à l’éducation sont colossaux. C’est un problème dans le domaine de l’efficacité interne et externe, alors que le Sénégal est au même niveau que les pays qui consacrent 25% de leur budget (à ce secteur). Il y a un problème de traçabilité’’, a-t-il souligné lors de la présentation du rapport.
’’Les capacités institutionnelles et les ressources humaines du Conseil supérieur de l’éducation et de la formation (Consef) doivent être renforcées’’, a-t-il préconisé.
’’Le secteur de l’éducation occupe une place dans les priorités au Sénégal. Les effets de la mal gouvernance augmentent les distorsions’’, a dit Fatoumata Hane, professeur de sociologie à l’université publique de Ziguinchor (sud).
’’La mise sur pied d’organes de contrôle et l’existence de mécanismes et de cadres juridiques comme la Cour des comptes, l’Inspection générale d’Etat (IGE), la Commission nationale de lutte contre la non-transparence, la corruption et la concussion (CNLCC) doivent être favorisées’’, a estimé Mme Hane.
’’L’éducation est indispensable et fondamentale, a-t-elle rappelé. Elle permet de transmettre des valeurs comme l’intégrité’’.
Aussi a-t-elle dénoncé le ‘’non respect des procédures de passation des marchés et les fraudes sur les appels d’offres’’ dans le secteur éducatif.
’’La première mission de l’éducation, c’est la démocratisation de l’accès au savoir. La mal gouvernance favorise l’ignorance et la marginalisation’’, a-t-elle souligné.
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