vendredi 16 juillet 2010

SENEGAL-EDUCATION
Le Premier ministre qualifie d’’’analyse exhaustive’’ un rapport sur le système éducatif

Le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye a assisté, jeudi à Dakar, au lancement d’un rapport consacré à ‘’l’efficacité du système éducatif’’ au Sénégal, un document qu’il considère comme ‘’une analyse exhaustive’’ de ce secteur.
Ce rapport, de l’avis du chef du gouvernement, est ‘’une analyse exhaustive de l’efficacité des services d’éducation’’. Il a salué l’élaboration de ce document comme une ‘’participation citoyenne’’ de ses auteurs à la politique éducative du gouvernement.
L’Initiative pour une société ouverte en Afrique de l’Ouest (OSIWA, en anglais), la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) et le Projet pour l’observatoire et le plaidoyer sur la gouvernance en Afrique (AFRIMAP) ont réalisé cette étude.
‘’Ce rapport a impliqué les enseignants, les pouvoirs publics, les syndicats et les élèves. Cette étude passe en revue tous les aspects de l’éducation nationale’’, a expliqué le président de la RADDHO, Alioune Tine.
Selon Tine l’étude rend compte des ‘’progrès inéluctables du Programme décennal de l’éducation et de la formation (PDEF), tout comme des progrès budgétaires et des ressources humaines’’.
EL Hadji Malick Cissé, stagiaire à l'Agence de presse sénégalaise (A.P.S)
SENEGAL-EDUCATION Le déficit de dialogue entre les acteurs de l’école est l’un des obstacles au développement du système éducatif sénégalais, a souligné jeudi 15 juillet à Dakar le professeur Hady Guèye.

Membre du comité de rédaction d’un rapport consacré au système éducatif sénégalais intitulé ’’Sénégal : prestation efficace des services d’éducation", M.Guèye a aussi déploré l’usage qui est fait du budget consacré au secteur éducatif.
’’Les 40% du budget hors investissement consacré à l’éducation sont colossaux. C’est un problème dans le domaine de l’efficacité interne et externe, alors que le Sénégal est au même niveau que les pays qui consacrent 25% de leur budget (à ce secteur). Il y a un problème de traçabilité’’, a-t-il souligné lors de la présentation du rapport.
’’Les capacités institutionnelles et les ressources humaines du Conseil supérieur de l’éducation et de la formation (Consef) doivent être renforcées’’, a-t-il préconisé.
’’Le secteur de l’éducation occupe une place dans les priorités au Sénégal. Les effets de la mal gouvernance augmentent les distorsions’’, a dit Fatoumata Hane, professeur de sociologie à l’université publique de Ziguinchor (sud).
’’La mise sur pied d’organes de contrôle et l’existence de mécanismes et de cadres juridiques comme la Cour des comptes, l’Inspection générale d’Etat (IGE), la Commission nationale de lutte contre la non-transparence, la corruption et la concussion (CNLCC) doivent être favorisées’’, a estimé Mme Hane.
’’L’éducation est indispensable et fondamentale, a-t-elle rappelé. Elle permet de transmettre des valeurs comme l’intégrité’’.
Aussi a-t-elle dénoncé le ‘’non respect des procédures de passation des marchés et les fraudes sur les appels d’offres’’ dans le secteur éducatif.
’’La première mission de l’éducation, c’est la démocratisation de l’accès au savoir. La mal gouvernance favorise l’ignorance et la marginalisation’’, a-t-elle souligné.
SENEGAL-ECONOMIE-CONSOMMATION
Une ’’intersyndicale’’ des associations consuméristes portée sur les fonts baptismaux
L’Entente nationale des associations de consommateurs (ENAC), constituée de 13 associations consuméristes, a pour objectif de "mettre en commun" les forces de ses composantes et "oublier l’ère des actions individuelles."
Les dirigeants des associations qui constituent l’ENAC, qui donnaient une conférence de presse mercredi 14 juillet, ont signé samedi un "document de protocole" instituant cette nouvelle association.
La réunion constitutive de l’ENAC s’est tenue à Dakar, en présence d’un représentant du ministère de l’Intérieur, a dit Amadou Kanouté, son porte-parole.
Selon Kanouté, l’Union nationale des consommateurs du Sénégal (UNCS) assurera le secrétariat de l’ENAC dans les six prochains mois.
Aidée de l’Association des consommateurs du Sénégal (ASCOSEN), l’UNCS doit aussi assurer "l’élargissement" et "la visibilité" de l’ENAC, qui entend s’ouvrir à toutes les associations consuméristes sénégalaises reconnues par l’Etat, a-t-il ajouté.
"C’est un cadre dont ne sont membres que les associations de consommateurs reconnues par l’Etat, qui ont un récépissé. (..) C’est une sorte d’intersyndicale, une sorte d’unité d’action. (…) Chaque association membre continue de garder son indépendance", a-t-il expliqué.
Grâce à l’existence de cette nouvelle organisation, "il nous sera beaucoup plus facile de nous faire entendre et de mettre en commun nos forces", a encore dit son porte-parole, qui préconise, avec l’aide de l’ENAC, d’"oublier cette ère des actions individuelles" des associations consuméristes.
"Elle vient organiser et coordonner les associations de consommateurs. Elle ne vient pas se substituer à elles", a expliqué Saliou Sarr, leader de l’Association sénégalaise des usagers des banques (ASUB), affiliée à l’ENAC.
SENEGAL-CULTURE
Les animateurs culturels déplorent le manque de ressources humaines du ministère de la Culture

Le coordonnateur du Collectif des animateurs culturels, Abdoulaye Guèye, a déploré mardi 13 juillet à Dakar l’écart entre les grands projets culturels de l’Etat et le manque de ressources humaines au niveau du ministère de la Culture.
S’exprimant à l’occasion d’une conférence de presse, M. Guèye a notamment qualifié de ’’paradoxal’’ le grand écart entre les grands chantiers culturels du chef de l’Etat et le manque de ressources humaines au ministère de la Culture.
Sur 14 postes budgétaires disponibles en cinq ans, l’Etat n’a recruté que 10 animateurs culturels, tandis que 6 postes seulement sont réservés pour 39 animateurs en 2010.
Selon lui, en cinq ans, sur 14 postes disponibles, l’Etat n’a recruté que 10. En 2010, 6 postes budgétaires sont disponibles pour 39 animateurs culturels, souligne le coordonnateur.
Il a par ailleurs mentionné ’’le vieillissement’’ du personnel du ministère de la Culture et des Loisirs et ’’le manque d’animateurs’’ dans les régions.
‘’Depuis cinq ans, le ministère de la Culture n’a pas recruté d’animateurs culturels sortis de l’Ecole nationale des arts, alors que le personnel du département est vieillissant’’, a-t-il encore dit.
M. Guèye a en outre qualifié de ’’paradoxal’’ l’investissement de milliards dans la réalisation du Monument de la Renaissance africaine et le non recrutement d’un personnel chargé de la gestion de l’édifice.
‘’Il est contradictoire de faire d’importants investissements dans des projets culturels et de laisser en rade des animateurs culturels formés à l’Ecole nationale des arts (ENA)’’, a-t-il ainsi souligné.

vendredi 9 juillet 2010

AFRIQUE-HYDROGRAPHIE
OMVS : vers la création d’unités villageoises de développement

Le haut commissaire de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), Mohamed Salem Ould Merzoug, a annoncé, mercredi 07 juillet à Dakar, la création d’unités villageoises de développement (UVD).
L’objectif est d’aider à la professionnalisation des pêcheurs par la formation, la conservation et la création de nouveaux secteurs marchands, a-t-il indiqué lors d’un point de presse.
La rencontre avec les journalistes était axée sur la nouvelle réforme de l’ensemble du système OMVS, adoptée par la 52-ème session du Conseil des ministres qui s’est tenue du 1-er au 3 juillet à Dakar.
La réforme touche l’ensemble du système OMVS, le Haut commissariat, la Société de gestion et d’exploitation de Diama (SOGED) et la Société de gestion de Manantali (SOGEM).
Elle vise à adapter les structures de l’organisation à ses nouvelles missions et à l’évolution du monde moderne.
AFRIQUE-SANTE-HYDRAULIQUE
L’OMVS va investir dans la lutte contre les endémies bilharziennes (haut commissaire)
L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) compte ’’faire de l’investissement social’’ dans le but de ’’lutter contre les endémies bilharziennes’’, a indiqué mercredi 07 juillet à Dakar, Mohamed Salem Ould Merzoug, haut commissaire de l’Organisation.
‘’Il faut aussi faire de l’investissement social. Nous allons organiser une offensive santé (...) pour lutter contre les endémies bilharziennes avec un traitement de masse, traiter le mal à la racine’’, a-t-il dit lors d’un point de presse.
La rencontre avec les journalistes rentre dans le cadre de la nouvelle réforme de l’ensemble du système OMVS, adoptée par la 52ème session du Conseil des ministres qui s’est tenue à Dakar, du 1er au 3 juillet.
Cette réforme touche à l’ensemble du système OMVS, le Haut commissariat, la Société de gestion et d’exploitation de Diama (SOGED) et la Société de gestion de Manantali (SOGEM).
Elle vise à adapter les structures de l’organisation à ses nouvelles missions et à l’évolution du monde moderne.
Cet investissement dans le social vise, entre autres, à prémunir contre ‘’le paludisme tous les habitants du bassin du fleuve Sénégal (9 millions deux cents mille habitants)’’, avec la ‘’distribution de moustiquaires imprégnées.
Par ailleurs, le haut commissaire de l’OMVS est revenu sur les résultats de cette session extraordinaire où des décisions primordiales ont été notées.
Il s’agit de ‘’la réforme du système OMVS dans son ensemble’’, la fixation d’’’un calendrier’’, mais aussi ‘’l’amplification de certains aménagements (l’hydro-électricité, la mobilité spatiale sous forme de modernisation et de restructuration), a précisé M. Merzoug.
Cette réforme ‘’répond aux exigences actuelles’’, a-t-il affirmé, soulignant qu’elle va permettre à l’OMVS de ‘’redéfinir son architecture programmatique avec quelques versants majeurs axés sur le cadre macro-économique (la contribution majeur de l’accès à l’eau, la mobilité en valorisant le transport dans les bassins du fleuve Sénégal)’’.
S’agissant de la valorisation du transport, une nouvelle agence va prendre en charge ce volet avec un capital tournant autour d’’’un milliard de francs CFA’’ a-t-il ajouté.
L’OMVS regroupe quatre Etats membres : le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et la Guinée.
EDUCATION: La ville de Dakar fait consulter 75.000 élèves en quatre mois
Le projet ‘’Santé à l’école’’, mis en oeuvre entre février et juin par la ville de Dakar, a permis la consultation de 75.000 élèves de quatre Inspections départementale de l’Education nationale (IDEN), a révélé vendredi le directeur des affaires sanitaires et sociales (DASS), Abdou Aziz Lô.
’’Le projet a été lancé depuis le 22 février et a pris fin au mois de juin. Le projet concerne 75.000 élèves de quatre Inspection départementale de l’Education nationale (IDEN), Dakar–Banlieue, Dakar- Médina, Dakar- ville, Grand- Dakar 1 et une partie de G rand- Dakar 2’’,a précisé M. Lô au cours d’une conférence de presse.
L’objectif général de cette campagne de consultation est de ‘’procéder à un examen général des élèves avec comme priorité de faire le point sur la vision, l’audition, les caries dentaires, la croissance, les troubles et retards du langage’’, a-t-il expliqué.
Au cours de la rencontre avec les journalistes, Mame Pathé Diakhaté, membre de l’association des médecins de brousse (AMB), a dit que 50 médecins ont été mobilisés, précisant que le gros effectif de la consultation concerne les élèves de la banlieue (Parcelles Assainies, Yoff, Grand-Yoff, Ouakam, Yarakh).
Plusieurs pathologies ont été notées chez les enfants. Il s’agit, a-t-il indiqué, ‘’des pathologies dentaires, la dermatologie, la cardiologie, des problèmes urinaires et d’optique’’.
La deuxième phase de projet ‘’Santé à l’école’’ concerne les enfants de 0 à 2 ans de la Case des tout-petits de Douta Seck, Fayçal, Ouakam, Parcelles Assainies, où 5000 enfants ont été consultées entre le 10 et le 16 juin, selon M.Diakhaté.
Après consultation, les enfants auront un carnet de santé et une fiche de liaison pour faciliter la référence vers les structures de santé. La ville de Dakar va finaliser, le 28 juillet, une convention avec les hôpitaux comme Le Dantec, Fann, Albert Royer pour prendre en charge les enfants et assurer le suivi de certaines pathologies détectées.
Selon Oumar Ndao, directeur de l’éducation et culture de la ville de Dakar, ‘’53 appels d’offres ont été lancés pour réhabiliter 88 des 159 écoles du département de Dakar dans le domaine de l’eau, les circuits électriques (…), en somme avoir un environnement favorable dans les écoles’’
La campagne de consultations des élèves de Dakar est une initiative du maire de la Ville. Elle a pour objectif d’offrir aux élèves une opportunité de faire un bilan de leur état de santé et s’inscrit dans une démarche durable et systématique afin d’avoir une vertu préventive indispensable.
Le projet qui va redémarré en octobre 2010 a pour slogan ‘’ la mairie en bon père de famille’’.

SOCIETE : Mort de Moustapha Sarr

SOCIETE: Mort du pêcheur de Soumbédioune : Amnesty International et la RADDHO veulent que l’enquête aille ’’à son terme’’
La section sénégalaise d’Amnesty International et la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) demandent ‘’l’ouverture d’une enquête judiciaire qui ira à son terme’’ dans l’affaire de la mort par balle du jeune pêcheur Moustapha Sarr.
Selon ces deux organisations de défense des droits de l’homme, l’enquête permettrait de ‘’situer les responsables et de sanctionner les auteurs’’ de ce drame qui a plongé depuis lundi 05 juillet Soumbédioune et ses envions dans une certaine tension.
De violentes échauffourées ont éclaté lundi après-midi entre des pêcheurs de Soumbédioune et les forces de l’ordre, suite à la mort d’un jeune pêcheur qui aurait reçu en pleine poitrine une balle tirée par un garde forestier.
Les faits se sont déroulés aux environs du parc des îles de la Madeleine, une zone interdite à la pêche où s’étaient aventurés la victime et d’autres pêcheurs. Depuis, la plage de Soumbédioune, un haut lieu de l’activité liée à la pêche dans la capitale, vit au ralenti.
Dans un communiqué reçu ce jeudi 08 juillet à l'APS, les deux organisations déclarent condamner ‘’vigoureusement cet acte irresponsable de l’agent des eaux-et-forêts qui rappelle à bien des égards d’autres affaires dramatiques, comme l’affaire Dominique Loppy, qui n’ont toujours pas connu de suite.’’
Au-delà de cette affaire dramatique, Amnesty International-Sénégal et la RADDHO ‘’invitent les autorités à trouver une solution définitive à cette relation conflictuelle qui a toujours existé entre les gardes côtiers et les pêcheurs occasionnant souvent l’arraisonnement des pirogues et matériels de ces derniers’’, rapporte le texte.
EL Hadji Malick Cissé, stagiaire à l'Agence de presse sénégalaise (A.P.S.)

lundi 17 mai 2010


Sujet de discussion : Quel avenir pour le journalisme en ligne en Afrique ?

D’abord, l’Internet est un outil de modernisation des méthodes de travail des journalistes et l’enthousiasme de ces derniers vis à vis des technologies de l’information et de la communication (TIC) traduit tout l’espoir qu’ils placent en elles. En effet, le cyber journalisme n’est pas encore une pratique courante des acteurs des médias africains, puisque la mise en ligne du journal n’est pas assurée par des journalistes formés à l’usage des TIC, mais par des informaticiens. Conséquences : l’actualisation du journal n’est pas toujours assurée, et quand elle l’est, le résultat est un « copier-coller » de la version imprimée (Exemple de seneweb), et il n’est pas rare de lire des légendes, sans illustrations, sur la version en ligne. Il y a manifestement un manque de ressources humaines qualifiées dans l’usage des TIC qu’il faudrait vite remédier d’autant que beaucoup de journaux sont sur la Toile, convaincus que cela augmente "leur visibilité, leur crédibilité, engendre des partenariats et permet de recueillir des annonces publicitaires". A mon humble avis, je pense que le journalisme en ligne en Afrique a un avenir mais doit quand même adapté à l’ère électronique que s’il dispose d’un minimum de savoir-faire dans ces domaines (bureautique, multimédia, podcast, outils collaboratifs…)


dimanche 2 mai 2010



JOURNEE MONDIALE DE LA LIBERTE DE LA PRESSE: 77 journalistes assassinés l’année dernière
A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse qui sera célébrée ce lundi 3 mai 2010, le secrétaire général des Nations unies a sorti un communiqué pour se solidariser des journalistes et professionnels des médias qui subissent des persécutions, où qu’ils soient. « Aujourd’hui, comme chaque jour, je demande aux gouvernements, à la société civile et aux individus du monde entier d’apprécier à sa juste valeur l’important travail accompli par les médias et de défendre la liberté d’information », dit-il.
Le secrétaire général des Nations unies rappelle que « la liberté d’expression est un droit fondamental, consacré à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme ». Mais, déplore-t-il, « dans le monde entier, des gouvernements et d’autres détenteurs de pouvoir trouvent de nombreux moyens de l’entraver ».
« Ils imposent de lourdes taxes sur le papier journal, rendant inabordable le prix des journaux. Les stations de radio et de télévision indépendantes sont chassées des ondes si elles critiquent la politique du gouvernement. Les censeurs veillent également au grain dans le cyberespace, restreignant l’utilisation d’Internet et des nouveaux moyens de communication. Certains journalistes s’exposent à des mesures d’intimidation ou à l’emprisonnement, voire risquent leur vie, simplement parce qu’ils exercent leurs droits de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit », fait-il remarquer.
Selon le secrétaire général des Nations unies, « l’année dernière, l’Unesco a condamné l’assassinat de 77 journalistes. Ils n’étaient pas de prestigieux correspondants de guerre ayant trouvé la mort sur un champ de bataille. La plupart d’entre eux travaillaient pour de modestes publications locales, en temps de paix. Ils ont été tués parce qu’ils tentaient de révéler des agissements criminels ou des cas de corruption ».
Il condamne ces meurtres et demande instamment que leurs auteurs soient traduits en justice. « Tous les gouvernements ont le devoir de protéger ceux qui travaillent dans les médias, y compris en enquêtant sur les crimes visant des journalistes et en traduisant leurs auteurs en justice. L’impunité donne carte blanche aux criminels et aux assassins et renforce ceux qui ont quelque chose à cacher. À long terme, elle a un effet corrosif et corrupteur sur la société toute entière », estime-t-il.
Annonçant que le thème choisi pour cette année est « la liberté d’information : le droit de savoir », il se félicite de la tendance, constatée au niveau mondial, à l’adoption de nouvelles lois qui reconnaissent le droit universel d’accès à l’information détenue par des organismes publics.
« Malheureusement, ces nouvelles lois ne sont pas toujours suivies d’effets. Les demandes d’obtention d’informations officielles sont souvent refusées, ou ne reçoivent qu’une réponse tardive, parfois des années après. Il arrive qu’une mauvaise gestion de l’information soit en cause. Mais bien trop souvent, cela est dû à une culture du secret et à une application insuffisante du principe de la responsabilité », déplore-t-il.
Il pense que « nous devons nous employer à faire évoluer les comportements et à sensibiliser le public. Les populations ont le droit d’accéder aux informations qui affectent leur vie et les États ont le devoir de les fournir. Cette transparence est un élément essentiel de la bonne gouvernance ».

mardi 20 avril 2010

Sujet de discussion: La coupe du monde est-elle un facteur de développement ?

La coupe du monde peut être considérée comme le plus grand événement sportif du monde. Cette année, l’Afrique du Sud est à l’honneur. Pendant un mois, l’Afrique du sud sera médiatiquement parlant le centre du monde. Une première pour le continent africain donc il y aura bel et bien des retombées économiques, surtout en termes d’emplois. Ce qui est sûr, c’est que c’est l’image de l’Afrique du Sud et par extension de l’Afrique toute entière qui est en jeu. La coupe du monde à un enjeu très important sur le plan économique. Des innovations ont été notées sur le plan des transports, des infrastructures, des télécommunications etc. La coupe du monde permet de promouvoir la coexistence pacifique, renforcer les liens d’amitié, promouvoir l’intégration, le développement et la paix. L’ex- président sud africain, Thabo M’beki avait raison de dire que « La coupe du monde sera une contribution économique, non seulement pour la croissance socio-économique de l’Afrique du Sud, mais aussi pour le développement de la totalité du continent. » Pour terminer, on peut dire donc que la coupe du monde est un facteur de développement. Vive le développement de l’Afrique.

mardi 23 mars 2010

Sujet de discussion : La faim est-elle toujours liée à la pauvreté ?
Quand les pays « riches » sont atteints par la crise, les conséquences pour les pays en développement sont dramatiques : diminution des apports en blé et en riz, arrêt de la distribution de compléments alimentaires. Plus que jamais, les populations atteintes ne peuvent que tenter de trouver des solutions locales. A travers le monde, de nombreuses ONG encouragent l’agriculture dans les villages, creusent des puits, forment aux techniques maraîchères.
Pour nos gouvernants, la solution pour la faim serait de remplir les greniers pour ne pas rester dépendants des importations. Prenons l’exemple du Sénégal, après le plan REVA, la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA), dans un contexte international marqué par ces émeutes fût lancée par le Président de la République du Sénégal Abdoulaye Wade. Ce plan a pour objectif de contenir, laisse t-on entendre, l’inflation généralisée du prix du riz pour éviter aux sénégalais une situation difficile autrement dit mettre fin à la dépendance alimentaire au Sénégal. Le plan GOANA est présenté comme une solution contre la faim. Les initiateurs doivent retenir que la seule contribution valable et pérenne de nations développées réside dans la formation et l’apprentissage des populations qui acceptent de se prendre en main. En effet, l’agriculture occupe 60% de la population au Sénégal. A côté du secteur agricole, il y a aussi le secteur secondaire et le secteur tertiaire. Donc plus que de la main d’œuvre, c’est d’une politique agricole intelligente et adaptée que ce secteur a besoin. Lors du sommet de Copenhague tenu en décembre 2009, une grande partie des débats a tourné autour des émissions de gaz à effet de serre. Oubliant parfois que l’aide aux pays en développement passe aussi par la lutte contre les crises alimentaires.
Pour terminer, nous pouvons dire que la faim est toujours liée à la pauvreté. Cependant, l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dirigé par le Sénégalais Jacques Diouf doit toujours appuyer les pays en voie de développement pour lutter contre la faim dans le monde.

lundi 15 mars 2010

Eliminatoires CHAN: Les Lions battent la sierra-Leone, 1-0.
L’équipe nationale locale du Sénégal a battu (1-0) celle de Sierra Leone, samedi au stade Dembe Diop en match aller comptant pour les éliminatoires du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) prévu en 2011 au Soudan.
Le but des Lions a été inscrit à la 42e minute par Djibril Sidibé. Le match retour est prévu dans 15 jours à Freetown. Les protégés de l’entraîneur des Lions locaux Joseph Koto n’ont pu concrétiser les nombreux occasions qu’ils se sont créés, les attaquants (Djibril Sidibé, Dieylani Fall et Lahat Fall) s’étant malheureusement illustrés par les nombreuses occasions de but ratées.L’équipe nationale locale du Sénégal avait participé, en janvier et février 2009 en Côte d’Ivoire, à la première édition du CHAN. Les Lions avaient terminé à la quatrième place derrière le Congo (vainqueur), le Ghana et la Zambie.
EL Hadji Malick Cissé CESTI